Devenir auto‑entrepreneur en scierie mobile, c’est lancer une activité flexible, rentable et orientée terrain. Que vous souhaitiez valoriser votre bois, proposer un service sur site ou profiter d’une marge élevée, ce tutoriel vous guide pas à pas : du statut à la rentabilité, en passant par le matériel, la tarification, les bonnes pratiques et les outils de développement de votre activité.
Table des matières
Toggle1. Pourquoi choisir la scierie mobile en auto‑entreprise ?
La scierie mobile permet de transformer des grumes en planches directement sur site : éliminer le transport, réduire les coûts, conserver la qualité du bois. Ce modèle est parfait pour les entrepreneurs terrain, agriculteurs, forestiers ou artisans.
- Investissement accessible : de 2 200 € à 35 000 € selon le modèle (voir nos scieries mobiles).
- Marche nette attractive : 50–60 % de marge brute ; rentabilité visible à partir de 60–80 € HT/m³ scié.
- Travail sur site : valorisation des bois locaux, prestation à domicile ou chez des agriculteurs.
- Statut simplifié : la micro‑entreprise est idéale pour commencer, avec une gestion simplifiée.
De plus, la scierie mobile s’inscrit dans une logique écologique : en réduisant les déplacements, vous limitez votre empreinte carbone tout en soutenant les circuits courts et l’économie locale.
2. Étapes clés : formalités & démarrage
- Choix du statut : optez pour la micro‑entreprise si votre chiffre d’affaire prévisionnel est inférieur à 176 200 €. Vous pouvez créer votre statut en ligne sur ce site
- Inscription administrative : préparez votre pièce d’identité, justificatif de domicile, et inscrivez-vous au CFE de l’URSSAF. Pensez aussi à une assurance professionnelle.
- Matériel et logistique :
- Scierie mobile à ruban ou circulaire, selon votre budget et volume (voir ce modèle compact).
- Accessoires indispensables : rails, lames, outils d’entretien, protections individuelles.
- Véhicule de transport ou remorque homologuée selon le matériel.
- Business plan : analysez votre secteur (région boisée ou agricole), évaluez vos clients potentiels et positionnez-vous sur le tarif au m³ ou à l’heure.
- Communication : créez une page pro Facebook, un site vitrine, imprimez des flyers, et proposez des démonstrations. Pensez aussi à proposer des prestations complémentaires (rabotage, sciage à façon, etc.).
Vous pouvez aussi démarcher des collectivités ou associations locales, souvent en recherche de solutions pour valoriser des coupes de bois en milieu rural. N’hésitez pas à créer un partenariat avec des exploitants forestiers, des menuisiers, ou même des particuliers ayant un besoin ponctuel.
3. Tableau comparatif : choisir la bonne scierie mobile
Voici un tableau pour comparer quelques modèles clés en fonction de vos besoins :
| Modèle | Diamètre max. de coupe | Longueur utile | Prix indicatif | Usage recommandé |
|---|---|---|---|---|
| 460mm / 2.8m | 460 mm | 2,8 m | ≈ 2 490 € | Débutant, bois de faible diamètre |
| 660mm / 3m | 660 mm | 3 m | ≈ 3 790 € | Usage régulier, polyvalent |
| 910mm / 4.8m | 910 mm | 4,8 m | ≈ 7 990 € | Pro, gros volumes et diamètres |
Conseil : pour prolonger la durée de vie de votre matériel, pensez à l’entretenir régulièrement (voir notre guide complet).
4. Rentabilité & optimisation
Voici les clés pour assurer la rentabilité de votre auto‑entreprise :
- Coûts fixes Amortissement du matériel, carburant, affûtage, entretien (voir notre guide d’entretien).
- Chiffre d’affaires mensuel 3 500 à 5 000 € selon volume, clientèle et zone géographique.
- Marge nette Entre 25 % et 40 % après déduction des charges variables.

Astuce : augmentez votre panier moyen en vendant des accessoires ou des produits sciés directement (étagères, poutres, bardages).
Pensez aussi à proposer des services de sciage à la demande, en facturant à l’heure ou à la quantité. Certains auto-entrepreneurs proposent même des ateliers de formation au sciage, ou mettent leur matériel en location avec opérateur.
La rentabilité s’optimise aussi par une bonne gestion du temps : organiser vos tournées de sciage, grouper les chantiers, ou négocier des contrats saisonniers peut faire une grande différence.
5. Bonnes pratiques & conformité
- Entretien régulier : graissage, nettoyage, tension de lame (voir : bien régler la tension).
- Formation continue : pour affûter votre expertise, suivez des tutoriels ou formez-vous en atelier.
- Sécurité : toujours porter lunettes, casque antibruit, gants anti‐coupures.
- Assurance & fiscalité : souscrivez une assurance exploitation, déclarez vos revenus mensuellement ou trimestriellement sur votre espace URSSAF.
- Gestion des déchets : prévoyez un espace pour les chutes, copeaux et sciures. Certaines peuvent être revendues ou valorisées (chauffage, paillage, etc.).
Anticipez également l’entretien des lames en ayant des pièces de rechange à disposition comme une lame de rechange ou une jauge de tension.
Besoin de matériel pour vous lancer ? Découvrez notre gamme de scieries mobiles ou explorez notre catégorie accessoires pour compléter votre équipement.
